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Devant la crise de la condition salariale
que les politiques d'emploi classiques ne peuvent résoudre, de nombreux
auteurs plaident pour la constitution d'un secteur se fondant sur d'autres
moyens et perspectives. Les propositions allant dans ce sens se répartissent
selon deux logiques. La première, considérant que le travail
salarié demeure une voie d'accès privilégiée
à l'identité sociale, cherche à organiser une offre
supplémentaire d'activités sans tomber dans le travail obligatoire.
La seconde, se donnant pour horizon une société post-travailliste,
insiste sur la nécessaire éclosion d'un secteur grâce
auquel des activités créatrices, autonomes et socialisantes,
puissent voir le jour en dehors de l'emploi. Au lieu d'aller vers un secteur
destiné à occuper les chômeurs, il s'agit de faciliter
l'avènement d'un secteur d'activités désintéressées
et non rémunérées.
Par rapport à ces différents souhaits de voir se créer un secteur économique selon des critères et des valeurs à chaque fois particuliers (monétarisés ou non, professionnalisés ou non, pourvoyeurs d'emplois et/ou d'activités bénévoles, etc.), la notion d'économie solidaire signale une différence notable parce qu'elle renvoie à l'analyse de réalisations existantes qui, dans différentes parties du monde, représentent aujourd'hui des milliers d'expériences et des dizaines de milliers de salariés et de bénévoles impliqués (Bernard EME, Laurent GARDIN et Jean-Louis LAVILLE, 1996) . |
L'économie mondiale fait référence à l'économie internationale en émergence, caractérisée par le libre échange de biens et de services, le mouvement des capitaux sans contrainte et les pouvoirs nationaux, qui affaiblis, ne contrôlent plus leur économie intérieure (Wackernagel, Mathis et William Rees, 1999). |
Bibliographie
Bernard EME, Laurent GARDIN et Jean-Louis LAVILLE. 1996. "L'économie solidaire en pratique", Transversales, Science et Culture, n°39, mai-juin 1996 (http://www.globenet.org/horizon-local/transver/39.html) Bezbakh, Pierre (éd). et Gherardi, Sophie (éd). 2000. Dictionnaire de l'économique A-Z. Paris : Larousse; le Monde, 638 p. Dictionnaire de la langue française. Encyclopédie et Noms propres,1989. Hachette: Paris, France, Silem, Ahmed et Jean-MArie Albertini. 1999. Lexique économique, 6ème édition. Dalloz: France, 626p. Wackernagel, Mathis et William Rees, 1999. Notre empreinte écologique. Écosociété: Montréal, 207 p. |
Bibliographie
Boudon, Raymond et al. 1993. Dictionnaire de la scoiologie. Larouse: Paris, France, 279 p. Boudon, Raymond et F. Bourricaud. 1986. Dictionnaire critique de la sociologie. Presses universitaires de France. Paris: France, 714p. Dictionnaire de la langue française. Encyclopédie et Noms propres,1989. Hachette: Paris, France, Robert, Paul (éd). 1992. Le Petit Robert, Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française. Robert: Paris, 2172 p. Université Laval (http://www.bibl.ulaval.ca/ress/socioint.html) |
La
politique et les politiques
Le terme politque peut être définit comme le processus par lequel un goupe de personnes, dont les opinions et les intérêts sont initialement divergents, parviennent à des décisions et des choix collectifs qui s'imposent au groupe et qui symbolisent une politique commune (Dictionnaire de la pensée politique, 1989). Ceci dit, il est nécessaire d'examiner les trois éléments constituant cette définition. 1. La politique présuppose la diversité des opinions au sujet d'un objet X. Cette divergence d'opinions donne lieu à des discussions afin de tendre vers un consensus. Ainsi, la politique est nécessaire lorsqu'il y a absence de consensus et qu'un groupe a besoin d'agir collectivement. 2. La politique intervient sur la façon dont est réalisée la prise de décision. Trois éléments caractérisent ce processus: Par la persuasion, on tente de convaincre l'adversaire de la justesse de notre opinion et de notre choix par des arguments. Par la négociation, on accepte de prendre en considération la position de l'autre dans le but d'obtenir des concessions réciproques. Vient le temps de prendre une décision. Celle-ci peut être réalisée par la mise en place d'un mécanisme qui permet de parvenir à une décision finale, par exemple le vote démocratique. 3. Enfin, l'idée de la politique
implique que la décision prise s'impose au groupe de personnes et
qu'elle soit appliquée de manière plus ou moins autoritaire
par le groupe. Elle est donc associée à l'exercice du pouvoir
politique.
Ces décisions prises peuvent aboutir à des politques. Celles-ci sont définies comme des actions gouvernementales visant à réguler des situations qui font problèmes ou qui sont susceptibles de faire problèmes dans les différentes sphères politiques (économiques, sociales, relations internationales). Vous trouverez des explications et des des exemples de politiques reliées à l'environnement à la section "Pistes de solutions". Cependant, décrivons davantage les politiques en introduisant la notion de politiques publiques. Les politiques publiques sont définies comme des actions gourvernementales visant à réguler des situations qui font problèmes ou qui sont susceptibles de faire problèmes dans une collectivité ou encore entre les collectivités. Elles portent sur la distribution des ressources et des contraintes dans une collectivité. Dans de telles situations, les acteurs étatiques ne sont pas les seuls à participer à l'élaboration des politiques publiques. Les groupes de pression, les médias, les spécialistes des milieux universitaires, des bureaux privés et la population (par référendums, sondages d'opinion) peuvent influencer l'élaboration et la mise en application des politiques publiques (Bélanger, André-J. et Vincent Lemieux, 1996). |
Bibliographie
Bélanger, André-J. et Vincent Lemieux. 1996. Introdution à l'analyse politique. Presses de l'Université de Montréal: Montréal, 326 p. Miller, David (éd), Janet Coleman (éd) et al. 1989. Dictionnaire de la pensée politique. Hatier: Paris, 853 p. |
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