Des pistes de solutions

 
Comprendre l’importance de l’interdépendance des questions économiques, sociales, politiques et écologiques est crutiale lorsque nous oeuvrons dans le domaine de l'environnement.

Pour contribuer à résoudre et à prévenir les problèmes environnementaux associés à un déséquilibre de cet ensemble systémique des aspects biophysiques du milieu de vie, en interrelation avec les composantes socioculturelles, il est nécessaire de développer une éthique et des outils d'intervention pour assurer l'harmonisation du réseau des relations entre la personne, la société et l'environnement (cet ensemble systémique des aspects biophysiques du milieu de vie, en interrelation avec les composantes socioculturelles, qui interagissent avec les êtres vivants du milieu). Voici brièvement quelques moyens contribuant à la prévention et la protection de l'environnement. Une fois votre lecture terminée, nous vous invitons à poursuivre votre réflexion sur la notion d'environnement et les pistes de résolution de problème environnementaux en effectuant cet exercice. Bonne lecture!  Bonne pratique!

Lois reliées à l'environnement
Éducation relative à l'environnement (ERE)
Gestion responsable
Développement durable
Gestion intégrée de l'environnement
 


 

Lois reliées à l'environnement

Une trentaine de lois fédérales et provinciales régissent les activités humaines en vue de protéger l'environnement. S'ajoute à ces lois une multitude de règlements qui en découlent et des règlements municipaux relatifs aux nuisances, aux bruits et à l'hygiène.

Le respect du droit pour tous à la qualité de l'environnement n'est pas autant entré dans les moeurs qu'on le voudrait. Mais des lois existent et dans bien des cas, elles donnent aux citoyens des moyens pour affirmer leur droit à un environnement sain. Le tableau de la page suivante énumère les principales lois environnementales en vigueur au Québec et l'autorité publique de qui elles relèvent.

Le meilleur moyen de prévenir les dommages environnementaux est d'intervenir directement pour influencerlesprises de décisions. Nous pouvons, par exemple, agir sur l'élaboration des normes et des politiques en faisant pression sur nos gouvernements, afin qu'ils adoptent une réglementation suffisamment sévère. Nous pouvons aussi agir sur la délivrance des permis, afin d'éviter que les autorités responsables n'autorisent l'exercice d'une activité dommageable pour l'environnement (BAPE).

Globalement, la loi n'interdit pas de polluer ou de faire du tort sur l'environnement. En fait, elle fixe plutôt des seuils (normes environnementales) qui limitent la pollution. L'élaboration des normes environnementales est la responsabilité de certains ministères fédéraux et provinciaux (Ministère de l'environnement du Québec, Environnement Canada, Agriculture Canada et Commission de la santé et de la sécurité au travail) voués à la protection du public et à la qualité de l'environnement.  Dans certains cas, comme dans celui des programmes d'assainissement industriel, les objectifs de réduction de la pollution font l'objet de négociations entre l'industrie visée par les mesures et l'autorité administrative concernée. le public n'a pas accès à ces négociations, mais peut s'informer du contenu de l'entente lorsqu'elle est conclue (Gouvernement du Canada et Gouvernement du Québec, 1990).


 
Bibliographie
Gouvernement du Canada et Gouvernement du Québec. 1990. Mieux vivre avec son environnement. Département de santé communautaire, Hôpital de l'Enfant-Jésus. 392 p.
 

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Éducation relative à l'environnement (ERE)

L'éducation relative à l'environnement (ERE) est conçue comme un processus permanent dans lequel les individus et la collectivité prennent conscience de leur environnement et acquièrent les connaissances, les valeurs, les compétences, l'expérience et aussi la volonté d'agir, individuellement et collectivement, pour résoudre les problèmes actuels et futurs de l'environnement.

Les objectifs de l'ERE sont d'aider les groupes sociaux et les individus :

  • à prendre conscience de l’environnement global et des problèmes connexes; favoriser leur sensibilisation à ces questions.
  • à acquérir une expérience variée ainsi qu’une connaissance fondamentale de l’environnement et des problèmes connexes.
  • à acquérir un sens des valeurs, des sentiments d’intérêt pour l’environnement et la motivation requise, afin qu’ils puissent participer activement à l’amélioration et à la protection de l’environnement.
  • à acquérir les compétences nécessaires à la définition et à la solution des problèmes environnementaux.
  • à contribuer activement à tous les niveaux  à la résolution des problèmes environnementaux.

 
Bibliographie
Congrès international UNESCO-PNUE sur l'éducation et la formation relatives à l'environnement, Moscou, 1987 http://ecoroute.uqcn.qc.ca/educ/defin_ere.htm
 

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Gestion responsable

La Gestion responsable a été conçue en 1985 par l’Association canadienne des fabricants de produits chimiques (ACFPC) afin de donner suite aux préoccupations du grand public quant à la fabrication, à la distribution et à l’utilisation des produits chimiques, pour ensuite l’étendre aux partenaires d’industries connexes, les encourageant à l’adapter à leur propre organisation.

La  Gestion responsable est un code de déontologie qui vise à améliorer constamment « tous les aspects de la performance de l’industrie chimique sur les plans de l’environnement, de la santé et de la sécurité » et à assurer «une communication ouverte sur ses activités et ses réalisations ».

Pour vous donner un exemple, voici les principes que met de l’avant l’ACFPC:

  • Nous assumons la gestion de nos produits et services tout au long de leur cycle de vie, dans le but de protéger la population et l’environnement.
  • Nous répondons de nos actions devant le public, qui a le droit de comprendre les risques et les avantages liés à nos activités et de se faire entendre.
  • Nous travaillons ensemble à nous améliorer continuellement.
  • Nous collaborons à l’établissement de lois et normes efficaces, que nous respecterons ou dépasserons, tant dans l’esprit que dans la lettre.
  • Nous inspirons les autres à s’engager envers les principes de la Gestion responsable.

 
Bibliographie
Association canadienne des fabricants de produits chimiques. 1999. Gestion responsable, le paysage s'éclaicit Rapport annuel (http://ccpa.ca/french/who/responsible/index.html)
 

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Développement durable

Le développement durable a une signification différentes pour chaque individu, mais la définition la plus fréquemment citée est celle que l'on retrouve dans le rapport intitulé "Our Common Future" (connu également sous l'appellation de Rapport de Brundtland):
 

Le développement durable répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leur propre besoins. 

Le développement durable est axé sur l'amélioration de la qualité de vie de tous les citoyens du monde, sans accroître l'utilisation des ressources naturelles au-delà de la capacité de l'environnement à les régénérer. Il exige la compréhension que l'inaction n'est pas sans conséquences et que nous devons trouver des voies et des moyens innovants de faire évoluer les structures institutionnelles et influencer les comportements individuels. Il concerne la volonté d'action, le changement des politiques et des pratiques à tous les niveaux, autant au niveau individuel qu'à l'international.

Le développement durable est un concept fluide qui continuera à évoluer avec le temps, mais il y a des caractéristiques communes entre les nombreux courants. Pour tous, le développement durable met en avant plan la nécessité:

  • d'une préoccupation pour l'équité et la justice
  • de garantir les droits des pauvres et des générations à venir d'une vision à long terme
  • d'application du principe de précaution d'une réflexion systémique
  • de comprendre les interrelations entre l'environnement, l'économie et la société


En outre, les stratégies de développement durable mettent normalement en relief l'interaction entre :

  • le niveau local et le niveau mondial
  • les pays en développement et les pays industrialisés
  • ainsi que la nécessité de la coopération au sein de tous les secteurs


Le développement durable n'est pas un plan d'action détaillé, une formule à suivre. Il n'y a pas qu'une seule solution. Les solutions varieront en fonction de l'endroit, du temps et dépendront de l'assortiment des valeurs et des ressources disponibles. Appréhender les processus décisionnels d'une perspective de développement durable requiert l'entreprise d'une évaluation minutieuse des points forts du ménage, de la communauté, de l'entreprise ou de l'organisation, aux fins de déterminer les actions prioritaires.

Référence
Institut International de développement durable (http://sdgateway.net/introsd/fr_definitions.htm)

Pour en connaître plus sur l'historique du Principe de développement durable
 
 

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Gestion intégrée de l'environnment

La gestion intégrée de l'environnement est une réalité que l'on retrouve dans les organisations (Entreprise, insdustrie, gouvernement, ONG, etc.). Le palier de gouvernement le plus préoccupé par la gestion intégrée de l'environnement après les gouvernements fédéral et provincial est celui du municipal. C'est ce palier qui s'occupe le plus souvent de l'application des règlements régit par les lois fédérales et provinciales sur l'environnement. Au municipal, la gestion intégrée implique plusieurs dimensions de l'environnement soit, l'eau, le sol (contrôle des pesticides), l'air, la biosphère et les composantes socioculturels. Il y a la gestion des matières résiduelles (collecte des matières recyclables, des matières dangereuses, des matières compostables et des matériaux de construction) pouvant agir sur les dimensions biophysiques, la gestion de l'eau (conservation de l'eau), le contrôle des nuisances (bruits, rongeurs, etc.) et des communications (éducation relative à l'environnement). L'intégration  environnementale consiste à analyser l'ensemble des facettes d'une problématique et à trouver des solutions viables à court terme et à long terme afin de répondre aux défis de la complexité des problématiques (approche écosystémique). Pour y parvenir, il faut aller au-delà des champs disciplinaires traditionnels et faire appel à la multidisciplinarité et à l'interdisciplinarité. Les organismes qui visent cette intégration créent des structures intersectorielles qui mettent en commun l'expertise des spécialistes de l'environnementale. Les organisations qui adoptent cette approche deviennent plus efficaces. Opter pour une approche intégrée permet de résoudre les problèmes environnementaux en considérant l'ensemble des impacts sur le milieu (CSMOE, 2000).


 
 
Bibliographie
Comité sectoriel de maind'oeuvre de l'environnement. 2000. Vers une intégration de la gestion environnementale municipale au Québec: Étude des pratiques, modes d'organisation et impact sur les ressources humaines. CSMOE (http://www.csmoe.org/publications/index.html).

 
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